CENTRE TAO LIMOUSIN

Institut des Arts Martiaux & Energétiques

              Boxing Club

 
 
Sanda
Les cours seront animés par :
Roberto Louiset  - tél : 0641945727

7ème Duan Wushu  FWF 
Fédération Wushu France

7ème Duan Wushu FFKDA
Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées

BFM2   FFKMDA   Sanda - Kick Boxing - Muay Thaï

JB Brunet - tel: 0689405562
1er Duan Sanda - D.A.B. Sanda-Wushu Shuai Jiao (FWF)

Christophe Laval - tel: 0676780352
BFMT1 (AFMT)
1er Duan Sanda - D.A.B. Sanda-Wushu Shuai Jiao (FWF)

 

Le sanshou ( main libre ) ou sanda ( combat libre ) est un sport de combat chinois, un système de self-défense, ou un combat entre deux compétiteurs. Créé au XXe siècle, le sanshou n'est généralement pas considéré comme un style martial en lui-même, mais plutôt comme l'une des deux composantes de l'entraînement des arts martiaux chinois, en complément de la pratique des formes (taolu). Il peut être considéré comme la pratique des applications martiales ou bien comme du combat libre.

Le sanda se divise en deux sous-disciplines :

• Le Sanda Light aussi appelé Qingda, se joue à "la touche" et les coups ne sont pas portés avec une grande puissance. Les K.O. sont strictement interdits.

• Le Sanda, se joue plein contact. Les K.O. sont autorisés.

Les règles du Sanda

La version sportive actuelle du Sanda offre des similitudes avec des disciplines comme le kick boxing ou le Muay Thai.

Les protections et tenues

Chaque combattant porte un short et un T-shirt, les chaussures sont prohibées. Les protections indispensables pour les compétitions amateurs sont : un casque, des gants, des protections pour tibias et pieds, une coquille (pour les parties génitales), un plastron, un soutien gorge avec coquille pour les femmes.

Coups autorisés

-coups de pieds sautés au visage, au corps, dans les jambes

-coups de poings ou mains au visage ou au corps

-balayages avant ou arrière

-projections à une ou deux mains

Coups interdits

-coups (de pieds ou de poing) derrière la tête, au cou, aux articulations et à la colonne vertébrale

-attaques avec la tête, le genou, le coude

-techniques de luxations

-attaques au sol contre l'adversaire

Les coups interdits en compétition sont tout simplement les plus dangereux de la version self défense enseignée aux militaires

Le temps de combat

Selon les règles en oeuvre, la durée du combat varie de 2 à 5 rounds de 2 minutes. Un arbitre se trouve sur l'aire de combat, quatre autres sont répartis autour afin de comptabiliser les points. Le combat se gagne par KO, abandon ou par les points.

L'aire de combat : sur le modèle des Lei Tai, la plate forme doit faire 8m² (8 sur 8) et être surélevée de 60 cm.

 










 Historique et évolution

En 1924, le Guomindang (parti nationaliste chinois) créa l'Académie militaire de Huangpu dans la province de Guangdong afin d'entraîner des élites et par la même occasion ils créèrent les forces militaires modernes. Par ailleurs, ayant passé une alliance stratégique avec l'Union soviétique en 1923, l'académie utilisa leurs méthodes disciplinaires, d'endoctrinement politique et d'entraînement militaire. Sun Yat-sen, leader du Guomindang disait « Comme nous désirions apprendre leurs méthodes, j’ai demandé à M. [Mikhaïl] Borodine d'être le directeur d'entraînement de notre parti. » Ainsi il y eut une arrivée massive de cadres russes qui assistèrent aux entraînements militaires en 1924. C'est dans ces entraînements militaires que le sanshou trouve son origine.

Durant la guerre russo-japonaise (1904 - 1905), les forces militaires russes ont subi de lourdes pertes lors des combats rapprochés contre les troupes nippones. Ces pertes ont amené les forces russes à se concentrer sur des méthodes d'entraînement au combat rapproché plus spécifiques (close quarters combat ou CQC). Les mouvements techniques furent plus tard codifiés. Ce projet fut officiel lors de l'accession aux pouvoirs des bolchéviques en 1917. Ce projet donna lieu à ce qui est communément appelé le sambo.

Ainsi, le sambo préparait les militaires soviétiques et les forces nationales de sécurité pour le combat rapproché. Ce style utilise la défense contre les armes blanches et certaines armes à feu. En revanche, ses créateurs présentèrent aussi une forme beaucoup plus sportive où la pratique d'acquisition des bases est beaucoup plus sécuritaire.

Pourquoi l'adaptation sportive est-elle considérée comme essentielle à l'entraînement ?

La faculté à utiliser des techniques de combat dans une situation réelle dépend de nombreux facteurs. Premièrement, la clé du succès réside dans un choix offensif ou défensif, d’où l’importance d’offrir un bon programme d’entraînement sous la tutelle d’un coach et de ses compétences. La qualité essentielle d’un combattant n’est pas seulement d’utiliser à bon escient ses connaissances techniques mais surtout son aptitude à gérer l’espace et son sens du combat, sans oublier les ouvertures, réagir au bon timing et adapter sa stratégie personnelle. Ceci est beaucoup plus valable face à un adversaire qui utilise une tout autre stratégie que la vôtre.

S’engager dans une lutte requiert des conditions mentales et physiques importantes. De surcroît, les facultés comme la force, l’endurance, la flexibilité et la détermination mèneront un combattant à se perfectionner davantage.

Un boxeur a tellement pris de punchs qu’il n’appréhende plus de futures attaques. Un lutteur ou un judoka ont aussi connu de telles chutes (lourdes) qu’ils s’accoutument très vite à la projection. La combinaison de ces styles de combat prépare ainsi un pratiquant à des échanges tactiques d’attaque-défense innombrables. Ses performances se trouvent démultipliées dans des conditions très stressantes réelles ou de compétition. Un pratiquant bénéficie d’une expérience incontestable de ce qu’est l’esprit sportif tant dans le combat ou la self-défense. Par conséquent, les sports de combat développent des attributs « guerriers » dont des attitudes mentales impitoyables.

Devenir un guerrier pacifique est la maîtrise totale de l’ensemble des critères combatifs et mentaux ; en d’autres termes, c’est combattre ses démons intérieurs.

Comment le sanshou est devenu sanda

C'est sous la tutelle des cadres soviétiques que les Chinois finissent par créer des méthodes d’entraînement similaires au combat rapproché (close combat). En fait, il semblerait que c’est à cause de leur manque de technologie moderne que les Chinois ont mis en œuvre un programme de formation beaucoup plus important que celui des Soviétiques. Grâce aux bases des arts martiaux chinois existants, les instructeurs militaires Huangpu créèrent ainsi le sanshou.

De cet enseignement en vue de combats rapprochés, les Chinois codifièrent ce style sous la forme de quatre groupes basiques martiaux :

  • da (frapper) : poing, paume, coude, doigts, tête ;
  • tui (shooter) : kick, balayage, genou ;
  • shuai (projeter) : lutte, projection, chute ;
  • na (saisir) : saisies, clés, soumission.
  • C’est dans une version beaucoup plus sportive, tant sécuritaire que compétitive que le sanshou est pratiqué. Il se conforme donc à un format de kick boxing introduisant le début de certaines règles et de protections. Si vous êtes assailli de coups, la plupart des styles martiaux peuvent faire face à ces situations aisément surtout lorsque vous êtes en position debout. En effet, être à terre pour un temps indéterminé vous rend complètement vulnérable dans une situation réelle de combat et les risques sont exponentiellement multipliés, sauf pour le jiu jitsu brésilien [JJB] qui est spécialisé dans le combat au sol (un pratiquant de JJB aura l'avantage au sol). C’est pour ces raisons que le sanshou se focalise essentiellement sur le combat debout ou sur pied.

    Désormais, le sanshou se traduit par les pieds poings projections sans soumission (na) ni combat au sol. À l'origine l'utilisation de coudes et genoux était autorisée lors des rencontres intermilitaires, mais ils furent interdits pour la version sportive officielle internationale lors des premiers championnats du monde en 1991.

    En 1997, la coopération Chine-États-Unis mit en place des rencontres professionnelles se basant sur des principes de kick boxing comme le muay thaï. Ces matchs donnèrent lieu à des combats de boxe sans l'utilisation des protections inhérentes outre les plastrons, les casques et les protège-tibia. Les Chinois nommèrent le sanshou professionnel le sanda, un terme qui signifie « combat libre et complet » ou « full contact fighting ». L'essor du sanda n'a pris toute son ampleur que depuis 2003. Il y a eu énormément de rencontres professionnelles. Aujourd’hui, des rencontres au sommet ont lieu comme le Sanda King organisé par les Chinois. De surcroît, des rencontres interstyles se sont déjà déroulées avec succès et les médias en font des événements exceptionnels ; il y a aussi le K-1 promu par le Japan Shootboxing Association (JSA) ou bien des rencontres Chine-Thaïlande dont trois matchs ont déjà été organisés faisant intervenir des professionnels du sanda et du muay thaï.

    Les prochains championnats du monde intégreront le sanda féminin[Quand ?].

    Catégories

    Chaque branche du sanda en light et full se divise en plusieurs catégories.

    Tout d'abord en catégories de sexe : Masculins et Féminins. Puis en catégories d'âge : Poussins de 6 à 7 ans, Pupilles de 8 à 9 ans, Benjamins de 10 à 11 ans, Minimes de 12 à 13 ans, Cadets de 14 à 15 ans, Juniors de 16 à 17 ans, Séniors de 18 à 34, Vétérans de 35 ans et plus. Ces catégories se divisent ensuite en catégories de poids variant suivant la catégorie d'âge allant de 20kg et moins pour les Poussins les plus légers à 90kg et plus pour les Séniors et Vétérans les plus lourds.




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